Il existe de curieux parallèles entre l'Europe Assag pratique du Moyen Âge et de l'hindouisme Asidharāvrata entraine toi.

Pourquoi ces tests de maîtrise de soi sexuelle étaient-ils si similaires ?

Asidharāvrata

Dans cet ancien rituel du « fil de l'épée », l'homme se soumet à la tentation sexuelle sans consommer pleinement l'acte sexuel. Le but est de maîtriser son énergie sexuelle afin d'atteindre l'illumination spirituelle.

Différents comptes de la asidharāvrata appellent différents niveaux d'incitation. Certains parlent simplement de coucher avec une femme sexuellement disponible sans céder au désir. D'autres parlent de s'embrasser et de s'embrasser, de placer le pénis sur la vulve ou même d'insérer le pénis - le tout sans culminer. Certains textes traitent la femme partenaire comme un moyen pour une fin ; d'autres insistent sur le fait que son autodiscipline est tout aussi essentielle au succès du rituel.

La pratique de la asidharāvrata est considérée comme l'une des pratiques les plus importantes de la tradition tantrique. On disait que le rituel avait un grand pouvoir. Les avantages pour le praticien comprenaient une vitalité physique accrue, une clarté mentale et une conscience spirituelle.

Celui qui, avec sa femme, pratique l'observance ardue du célibat atteindrait la perfection dans ce monde et dans l'autre ; il atteindra la destinée ultime. (Le Mukhagama des Niśvasa 3.57c à 58b)

d'Asidharâvrata racinesExplorateurs de synergie go back at least as far as the 5th siècle. Il peut provenir d'un texte bouddhiste encore plus ancien, Laṅkāvatārasūtra ( "Discours de la descente à Laṅka »).

Porte est un mot sanskrit qui signifie « vœu, résolution, dévotion ». Certains revendiquent le mot asidharāvrata signifie que le porte est aussi pointu ou difficile que de marcher sur le tranchant d'une épée - à la fois difficile et, en cas d'échec, périlleux .

Assag

Assag était un rite d'amour courtois, prôné par les troubadours comme une épreuve suprême de Fin'amour (amour vrai ou pur). Les amants dormaient ensemble nus et profitaient des préliminaires mais sans pénétration. Le assag pratique était une loi fondamentale de la joie d'amour ("joie de l'amour"). Par exemple, Matfre Ermengau (fin 13e ou début 14e siècle) a dit : « Le plaisir de cet amour est détruit quand le désir trouve sa satisfaction ».

On pense généralement que le mot vient de l'occitan assag or ensag, qui signifie « épreuve ». Au XIIIe siècle, cette épreuve, la assag, devint une épreuve héroïque de chasteté retenue au lit, « nu avec nu » (nu cum nuda). Si l'amant cédait au désir, c'était la preuve qu'il n'aimait pas de Fin'amour.

Le chercheur Jean Markale a expliqué :

La assag était une épreuve où l'amant devait montrer qu'il était capable d'aimer purement, que l'amour existait en lui. Il pouvait contempler sa femme nue et il pouvait faire d'elle tout ce que la passion exige. Il pouvait la tenir (l'embrasser), l'embrasser, la caresser ; tout sauf le fait (lo pédé).

Fait intéressant, dans le roman d'amour courtois Tristan et Iseut, les amants se voient présenter une épée aux pouvoirs magiques. Ils dorment avec ça entre eux. Était-ce un écho de la asidharāvrata? L'épée représentait-elle l'effort conscient requis pour maintenir un contrôle précaire et éviter d'être emporté par le désir ?

Des origines mystérieuses

L'amour courtois et Fin'amour étaient pratiqués dans ce qui est aujourd'hui le sud de la France, mais était autrefois une région en dehors de la domination française avec sa propre langue, le Langue d'Oc, également connu sous le nom d'occitan. Certains historiens suggèrent que les croisés revenant dans la région depuis les Terres Saintes ont apporté le assag pratique de retour à l'occitan après l'avoir appris des musulmans qu'ils avaient rencontrés. Les musulmans l'avaient-ils à leur tour importé d'Inde ?

Alternativement, la pratique est-elle apparue indépendamment (ou avec l'influence supplémentaire) des premières racines chrétiennes, telles que celles conservées dans le Nag hammadi des textes découverts en Egypte au siècle dernier ? Le Évangile de Philippe, par exemple, fait référence à un sacrement de la chambre nuptiale. C'était un mystère qui appelait à une « étreinte pure d'une grande puissance », mais qui n'était pas pour la procréation.

Même l'étreinte mondaine est un mystère;
bien plus l'étreinte qui incarne l'union cachée.
Ce n'est pas seulement une réalité de la chair,
car il y a silence dans cette étreinte.
Elle n'émane pas d'une impulsion ou d'un désir ;
c'est un acte de volonté. …

Si quelqu'un expérimente la Confiance et la Conscience au cœur de l'étreinte,
ils deviennent un enfant de lumière.
Si quelqu'un ne les reçoit pas,
c'est parce qu'ils restent attachés à ce qu'ils savent;
quand ils cesseront d'être attachés, ils pourront les recevoir.
… Pour eux, ce monde est devenu un autre monde….
Ils ne font qu'un.

Personne ne sait encore avec certitude si ces tests de maîtrise de soi sexuelle, la asidharāvrata et par assag, avaient des racines communes. Ni, s'ils sont issus de racines communes et non indépendamment, que ces racines soient issues du bouddhisme, taoïsme, l'Égypte ancienne ou ailleurs. En tout cas, le asidharāvrata et par assag avaient certainement beaucoup en commun.

Ce qui compte le plus, c'est de savoir s'ils rapportent des avantages lorsque les amoureux les explorent aujourd'hui.


D'intérêt possible:

Asidhāravrata : L'observance du tranchant de l'épée

Assag (amour courtois) (~12-13e siècles)

L'Évangile de Philippe (~ 250 EC)

De Amore (L'art de l'amour courtois) d'Andreas Capellanus (XIIe siècle)

Le cadeau de la fin'amour

Le cœur de l' chevalerie